Dans le village, en bordure de la D 31, il existait un four banal où chaque famille venait cuire son pain à tour de rôle.
Les tourtes préparées dans des « paillas » à la ferme étaient apportées par les femmes, tandis que les hommes chauffaient le four avec des fagots de bois de pin.
Une fois la chaleur nécessaire atteinte, la sole du four était nettoyée des braises et le pain enfourné.
La porte était scellée avec de la bouse de vache pour assurer l’étanchéité. Au bout de trois heures, le pain, convenablement cuit, était défournée.
Bien refermé, les braises conservées devant le four, celui-ci attendait le lendemain qu’un voisin prenne la suite.
Chacun cuisait ainsi son pain pour deux à trois semaines.